Si les symptômes durent de manière notable, ou deviennent insupportables, il est possible d’avoir recours à l’appel téléphonique.
Dans ce cas, vous devez préparer votre appel téléphonique.
Essayez dans la mesure du possible d’observer avec précision vos symptômes.
Un symptôme n’est d’aucun recours si vous ne savez pas ce qui, dans les moyens naturels, l’empire ou le soulage, que ce soit la position de votre corps (debout, assis, couché), le mouvement, le chaud, le froid, l’humidité, le vent, la selle, les repas, les rapports sexuels, le sommeil, etc…
Si le symptôme apparaît en association avec un autre symptôme (des vomissements avec une diarrhée, un mal de dos pendant une cystite…), ou lors de circonstances particulières, indiquez-les.
Si le symptôme possède une latéralité (droite/gauche, haut/bas…), notez-le.
Rappelez vous qu’un coup de téléphone d’une ou deux minutes bien préparé donnera une réponse thérapeutique de bien meilleure qualité que des appels quotidiens d’un quart d’heure qui ne serviront qu’à égarer votre praticien ou déranger une consultation en cours. Soyez synthétiques et observateurs pour votre propre confort.
Pensez que votre cerveau ne fonctionne qu’avec du sang et qu’il est un indicateur de choix des finesses des modifications biologiques qui s’opèrent en vous. Ne vous privez pas d’observer votre propre comportement, vos colères, votre désespoir, votre tristesse, votre dégoût, votre irritabilité, votre susceptibilité, vos peurs, vos anxiétés nouvelles, etc…
Enfin, pensez que le traitement vise à s’appliquer à votre fonctionnement au moment de la consultation et que tout nouvel élément déstabilisateur survenu en cours de traitement doit être signalé, que ce soit un coup de froid, d’humidité, une contrariété, une peur ou une mauvaise nouvelle… Notez soigneusement les remèdes donnés au téléphone ; Rappelez-les au coup de téléphone suivant, et même à la consultation suivante.La thérapie que vous employez est une technique UNICISTE, en ce sens qu’une indication énergétique et une seule est chargée d’agir à la fois. Si on donne plusieurs indications en même temps pour enlever le vêtement, le corps est décontenancé et ne sait par où commencer. Il finit par ne pas traiter les indications données. C’est pourquoi tout autre indication énergétique doit être proscrite.
Ce type de traitement ne peut s’inscrire dans une démarche d’homéopathie pluraliste.
C’est pourquoi tout remède homéopathique ne faisant pas partie de votre traitement doit être écarté, qu’il soit habituel (Ignatia dans les états dépressifs par exemple) ou que ce soit une spécialité (Oscillococcinum ou Influenzinum par exemple). De la même façon, le recours à l’ostéopathie est soumis à des périodes d’intervention pendant votre traitement. Soyez efficaces : choisissez les moments les plus optimum d’intervention…
EVITEZ TOUTE AUTO MÉDICATION
Il est excessivement ardu de savoir déterminer le bon remède pour soi-même (ce sont des praticiens qui vous l’attestent !) ou pour les siens. Rien n’est plus difficile que d’avoir une vision synthétique pour soi ou pour sa famille. Au mieux, votre choix ne sera pas le bon et ne fera aucun effet, au pire, il aggravera l’état du malade ou la bonne conduite du traitement en cours.
Sachez que certains remèdes homéopathiques sont inimicaux, c’est à dire qu’ils sont contraires à d’autres remèdes homéopathiques, et que, pour un praticien déjà chevronné, il est difficile de bien connaître les relations entre remèdes. Toute médication allopathique, c’est à dire non homéopathique, qu’elle soit usuelle ou ponctuelle, n’a que peu d’importance pendant un traitement de ce type. Les médicaments allopathiques sont des aides à l’état en cours de l’individu : ils permettent de mieux supporter ces dernières couches de vêtements qui gênent le patient.Les réactions des enfants, si elles sont beaucoup plus frustes que celles des adultes, n’en sont que plus fortes. C’est pourquoi votre observation concernant les modalités des symptômes doit en être beaucoup plus performante. Une des facilités de l’enfant est d’évacuer sa maladie par la peau et par la fièvre. Lorsque cela survient, ne cédez pas à la panique (un petit train fébrile est bien souvent souhaitable). Par contre, surveillez la vitesse de montée de la fièvre : plus elle monte vite, plus elle mérite votre attention.
Evitez de la couper si elle est peu importante.
Soyez attentifs à la faim, la soif, l’aspect du visage, la répartition de la température sur le corps, l’agitation ou l’apathie, les troubles du sommeil, l’heure des pics fébriles.
Tout ce qui vous ne paraît pas logique doit être signalé : fièvre sans soif, avec faim, avec corps froid, vomissements avec faim, mal au ventre ou otites soulagées par la pression, fièvre avec désir de chaud, sans transpiration…
C’est le caractère paradoxal des symptômes qui donnera à coup sûr le bon remède.
Concernant le comportement des enfants, il s’agit, et c’est difficile pour les parents, de rester le plus objectif possible. Si votre enfant vous irrite, avant de donner l’indication comme quoi il est invivable, essayez de comprendre ce qu’il ressent, ceci évitera que votre colère intervienne dans la consultation.
Ce vêtement qui le serre de partout et fait de lui un provocateur, un tyran, un enfant désobéissant, un cancre, n’est, bien souvent, que le contre-pied de ce que ses parents redoutent le plus. Cet enfant a endossé ce vêtement pour attirer leur attention. S’en rendre compte ne l’excuse en rien, mais permet de donner des indications plus neutres : la dimension du vêtement, sa couleur, les mouvements que l’enfant a effectués pour endosser ce manteau et pourquoi il l’a fait.